C’est il y a déjà plusieurs semaines que le Québec apprenait une bien triste nouvelle: notre belle Anick Lemay est atteinte d’un vilain cancer du sein.
Une chose est certaine, Anick Lemay tenait à ce que sa bataille soit son histoire à elle. Elle ne voulait pas que les médias se fassent et propagent une fausse version de sa maladie. C’est pourquoi depuis le tout début, elle publie elle-même des textes percutants sur le site Urbania.
Du diagnostic à la double mastectomie, en passant par les traitements de chimiothérapie, la belle Anick Lemay raconte toute son histoire dans de magnifiques textes, très difficile à lire mais aussi tellement beaux. C’est sans filtre, encore une fois, que l’actrice nous parle des effets dévastateurs de la chimiothéraphie, mais surtout de toute l’aide qu’elle reçoit autour d’elle. Elle est tellement bien entourée, c’est beau à voir. En voici quelques extraits:
« C’est la fête de ma sœur et en ce Jour 6 après chimio, j’ai poussé ma luck jusqu’en Estrie, histoire d’aller visiter mon p’tit Monocle (à qui on a refusé sa troisième chimio par manque de globules blancs…) et célébrer un peu ma frangine.
Le jus rouge me fait vraiment feeler mal. Cette sensation, tout l’temps, d’avoir festoyé avec Obélix dans un jardin psychédélique. Chaque patient réagit différemment, ça a l’air. Mais pour moi, c’est comparable au film Hangover fois mille, sans Zach Galifianakis (le plus drôle de la gang), en plus du désagréable feeling de «sécher» debout. Dans tous les sens que ça peut avoir. Je prends des bains à l’huile de coco, je me crème de la tête aux pieds, je bois de l’eau tel un chameau avant le grand désert mais rien n’y fait. Ma peau craque, le temps prend son temps et moi, je perds mes plumes. Littéralement.
Bon, tu sais que j’ai perdu mes cheveux. Et sincèrement, je dois te dire qu’on s’y habitue quand même assez vite. Je sors rarement sans perruque (mon afro est devenu ma signature), mais à la maison je suis nue. Comme les petits oisillons. Et presque aussi vulnérable. Tous les poils de mon corps sont disparus sauf… les 17 disgracieux sur mes genoux. Ma sœur s’est fait une joie de me les raser. En fait, je suis plus nue qu’au jour de ma naissance (je suis née avec un mohawk de cheveux noirs digne du film Le Dernier des Mohicans). Même ma fille de onze ans a plus de poils que moi… C’est tout dire.
Une fée m’a présentée une faiseuse de miracles. Une sorcière blanche qui concocte des petits pots de potion bonne pour la peau. De la douceur pure au cœur de ce périple obligé.
Elle soigne ma peau d’oncologie comme une maman soigne les fesses rougies de son bébé. Elle l’étudie, la lave et la masse avec ses huiles, ses crèmes et sa science. Elle traite mes cicatrices comme si elles étaient des perles qu’elle veut transformer en minces fils d’or grâce à une lumière qu’elle a mis au point et qu’elle nomme Max. Elle traite d’immenses personnalités internationales, mais elle fait une place de choix aux femmes atteintes du cancer sous toutes ses formes. »
On vous invite à lire le texte en entier, juste ICI !
Dominique Michel ose la mini-jupe et le résultat est magnifique
Photo: Urbania
Source: Urbania