La série district 31 est présentement au milieu d’une importante controverse.

La Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le VIH/sida reproche à la production de la série d’avoir transmis de fausses informations concernant la maladie du Sida.

Ce sont dans les épisodes du 6 et du 10 décembre que ces mauvaises informations auraient été divulguées par le biais de l’enquête de Noélie et Isabelle.

Les deux détectives enquêtent actuellement sur une femme qui aurait eu des rapports sexuels depuis plus de trois ans en se sachant atteinte du VIH sans en aviser ses partenaires.

Selon la lCOCQ-SIDA, la série aurait propagé de l’information préjudiciable et erronée sur certains enjeux de la lutte contre le VIH.

Elle demande à la production de rectifier le tir et de corriger les faits erronés.

Elle précise entre autres que pour qu’une relation sexuelle sans divulgation préalable de la maladie soit criminelle, il faut qu’il y ait présence d’une possibilité réaliste de transmission à l’autre partenaire.

L’auteur de la série, Luc Dionne n’a pas encore commenté la situation. Le directeur des communications de Radio-Canada, Marc Pichette a toutefois adressé un message.

La jurisprudence concernant la divulgation de la séropositivité est beaucoup plus large et complexe que les deux arrêts cités dans la lettre de la COCQ-SIDA»

L’auteur, Luc Dionne, s’est d’ailleurs appuyé sur cette jurisprudence, vue d’un autre angle, dans l’écriture de ces épisodes. On ne peut exiger d’une émission dramatique, et encore moins de personnages de fiction, d’aborder de tels sujets en explorant toutes leurs nuances. Il y a manifestement matière à débat, mais celui-ci trouvera mieux sa place dans une émission d’information.

En espérant que cette histoire n’amène pas davantage d’ennui à la série!

Photo: District 31

Source: Journal de Montréal

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