Nous apprenions tout récemment qu’Éric Salvail avait été arrêté par le service de police de la ville de Montréal en lien avec l’énorme scandale à caractère sexuel qui a explosé l’an dernier.
Un mandat d’arrestation aurait été émis par le Directeur des poursuites criminelles et pénales, concernant des accusations de harcèlement, de séquestration et d’agression sexuelle.
Les faits qui lui sont reprochés sont extrêmement graves. Selon le Journal de Montréal, Éric Salvail pourrait faire jusqu’à 10 ans de prison s’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Toutefois, quoi qu’Éric fasse, certaines personnes le supportent encore et la populaire chroniqueuse pour Le Journal de Montréal Sophie Durocher a décidé d’adresser ce sujet. En effet, c’est un phénomène qu’elle ne comprend pas et a publié une chronique entière à ce sujet, en voici quelques extraits:
« Mais maintenant que la police a mené son enquête et que le DPCP a déposé des accusations, ces fans finis seraient-ils aussi à l’aise de se faire prendre en photo avec lui ?
C’est une chose de lire un reportage dans le journal. C’en est une autre de savoir que la police et les procureurs de la Couronne sont convaincus qu’ils vont pouvoir prouver en cour que Salvail est coupable, même si l’on respecte la présomption d’innocence.
Le public québécois est particulier. Quand il aime, il aime. Il est prêt à applaudir un Hells, prêt à serrer la main d’un boxeur accusé d’avoir violé ses filles.
J’ai hâte de voir ce que choisira de faire Éric Salvail. S’il plaide coupable, il s’évite un procès où des détails gênants et un interrogatoire humiliant pourraient être ravageurs.
Mais je suis convaincue que pour le noyau dur de son fan club, ce qu’il a fait ou pas fait n’a aucune importance. Ils aiment l’animateur qui les a fait rire, les a émus, leur a fait oublier pendant une heure leur quotidien ordinaire. »
Et vous, que pensez-vous du point de vue de Sophie Durocher?
Éric Salvail vend maintenant sa luxueuse maison sur le bord de l’eau en Floride pour 2 500 000$
Photo: Éric Salvail/ Sophie Durocher
Source: Le Journal de Montréal