C’est hier que Marie-Mai se joignait à la vague de vedettes qui divulgue leur histoire d’agression sur les réseaux sociaux.
Dans un choquant texte publié sur sa page Instagram, la chanteuse et maman racontait avoir été victime d’une agression sexuelle lorsqu’elle n’avait que 17 ans.
Elle a décidé de partager son histoire non pas pour dénoncer son agresseur, mais bien pour aider les victimes en espérant que son histoire apporte du support et de l’empathie.
Sur la couverture du Journal de Montréal d’aujourd’hui, on peut lire le titre «Marie-Mai dénonce une agression», ce qui l’a d’ailleurs beaucoup fâché. Sur Instagram, elle décide de dénoncer publiquement le Journal. Voici son message:
«Vous dire comme tout ça est toxique… J’ai compté mon histoire pour aider les victimes. Par support. Je l’ai fait par empathie. Pour aider. Je n’ai jamais dénoncé quoi que ce soit. Si j’avais pu dénoncer, je serais allée à la Police. Ça fait des années que je ne peux plus mettre le pied dans la tour de TVA et J’EN PASSE Tellement. Mais pour me mettre en UNE en sandwich permis des artistes qui se font reprocher d’avoir posé des actes indécents, ÇA ah oui! Ils le font sans problème.
Avec un titre qui est FAUX en plus. Pourquoi? Surement simplement parce que quelqu’un là dedans fait mal sa job mais peut-être aussi parce que quelqu’un dans cette boîte, sait très bien que «dénoncer» son agresseur sur les réseaux sociaux, n’a pas la cote dans l’opinion de plusieurs. Faut que ça fasse jaser, au départ de la victime.
Quand on vous parle du pouvoir des médias et du rôle qu’ils jouent dans la perception d’une personne, vous en avez un bel exemple sous les yeux. Elle est où votre compassion JDM?
Votre gros bon sens?»
Dans les commentaires, on peut voir que la plupart des internautes trouvent qu’elle a raison:
«Je suis tellement désolée Marie-Mai. Tu as absolument raison. Instrumentaliser de la sorte une expérience traumatique et intime que tu as généreusement partagé pour donner de l’espoir à ton public… :(»
«Très malhonnête de la part de Québecor. Mais sommes-nous surpris ? Non.»
«A voir comment certains de leurs chroniqueurs parlent des dénonciations, c’est à ce demander où est passer l’humanité et l’empathie. Merci pour ton courage.»
Et vous, que pensez-vous du titre du Journal de Montréal?
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Photo: Marie-Mai
Source: Journal de Montréal