Cette semaine sur le plateau de La semaine des 4 Julie, Julie Snyder recevait la belle Pénélope McQuade.

Les deux femmes de grand talent partagent malheureusement un lourd passé… Les deux ont été agressées sexuellement par Gilbert Rozon il y a plusieurs années.

Lors de cette entrevue, Julie Snyder a abordé la récente vague de dénonciations en plus de parler de son passé avec le fondateur de Juste pour Rire. Avec beaucoup de courage, l’animatrice s’est adressé directement à lui dans un puissant message.

Il y a quelques mois, il avait affirmé qu’il n’avait jamais fait l’amour à quelqu’un qui lui avait dit non. Dans le cas de l’animatrice, elle explique qu’elle n’a pas eu la chance de dire non: « Moi, je voudrais juste dire à Gilbert Rozon que je n’ai pas pu lui dire non, parce que c’est arrivé pendant que je dormais. Je dormais dans un endroit où il y avait des gens de Juste pour rire, des artistes, des directeurs, des animateurs. Et à un moment donné, tout le monde est parti voir un spectacle, alors moi, je me suis endormie. Et ça s’est passé pendant que je dormais, donc je ne pouvais pas dire non puisqu’on ne me l’a pas demandé. »

Il y a quelques jours, on apprenait dans La Presse que Gilbert Rozon nie catégoriquement les allégations de Julie Snyder. Ce n’est pas tout: il a fait parvenir à l’animatrice et Pénélope McQuade une mise en demeure leur donnant 48 heures pour se rétracter. Si elles ne le faisaient pas, elles seraient poursuivies pour diffamation.

Gilbert Rozon a bien tenu sa promesse car on apprend dans Le Journal de Montréal qu’il vient d’intenter une poursuite en diffamation de 450 000$ contre Julie Snyder et Pénélope McQuade, qui l’ont accusé à la télévision d’être un agresseur sexuel.

Dans la version de M. Rozon, toujours dans le Journal de Montréal, on peut lire ceci:

«Devant témoins, elle a mentionné avoir besoin de réconfort, ce que M. Rozon lui a offert en la prenant dans ses bras, indique le document de cour. Elle s’est alors mise à trembler et [Rozon] lui a alors proposé de s’étendre sur le canapé du salon où elle a dormi jusqu’au lendemain matin.»

Quelle histoire…

 

À voir en lien avec Julie Snyder:

 

Photo: Julie Snyder

Source: Le Journal de Montréal