Patrick Huard, comédien humoriste et producteur natif de Montréal, siégeait parmi les invités de Christian Bégin, sur le plateau de la première édition de la saison de Y’a du monde à messe, vendredi dernier.

La majorité des vedettes utilisent les réseaux sociaux comme canal afin de rejoindre le public de différences manières. Or, il est connu que ce soit un couteau à deux tranchants, car les revers de leur utilisation peuvent aussi être négatifs ou nuisibles.

Depuis déjà quelque temps, les internautes ont sans doute noté que Patrick Huard est absent sur les réseaux sociaux. Il explique son silence.

Voici ce qu’il a dit:

« J’ai un gros défaut : je ne suis pas capable de laisser quelqu’un dire une connerie deux fois. Une fois, je suis capable, je suis rendu bon. La deuxième fois je fais :  »Excuse-moi, ce n’est pas vrai! » C’est plus fort que moi. Et là, ça tombe dans la confrontation et dans l’obstination », explique-t-il d’abord.

L’univers numérique crée parfois un environnement toxique dans lequel il est difficile de naviguer. Mais la décision de Patrick Huard repose sur quelque chose de plus fondamental pour lui.

Il se confie comme suit :

« Je suis allé en Gaspésie, et mon téléphone ne rentrait pas là-bas. J’ai tout fermé ça, et je me suis remis à lire. Et je me suis rendu compte que les médias sociaux m’avaient fait perdre ma capacité de lecture, parce que 140 caractères… 180 caractères… tout est tellement condensé, rapide, des idées qui s’entrechoquent, et rien qui est développé en profondeur », déclare-t-il.

Une affirmation dans laquelle Christian Begin s’est aussi senti concerné.

Patrick renchérit son explication :

« Je n’étais plus capable, et là j’ai paniqué. Je me suis réentraîné à lire des livres, des romans, des livres qui sont plus techniques, d’apprentissages […] Je ne veux pas me priver de ça, et je me suis rendu compte que j’étais plus heureux sans [les réseaux sociaux]. »

Le monde des réseaux sociaux apparaît, aux yeux de Patrick, une denrée nocive qui n’est qu’un mirage de la réalité, sans l’être véritablement. Il explique son idée avec une comparaison saisissante :

 « C’est une réalité parallèle qui n’existe pas dans ma vie.  »C’est cool les gens sur Internet ont dit ça de toi. » Je ne le sais pas, ça n’existe pas. J’ai l’impression qu’un jour on parlera de ça comme de la cigarette. Historiquement, d’une affaire qui n’avait pas d’allure », conclut-il.

Félicitation à Patrick Huard pour son courage. Son avis suscite la réflexion… Et vous, qu’en pensez-vous?

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Photo : Patrick Huard