Jean-Philippe Perras est connu par plusieurs pour son rôle de Raphaël dans l’émission L’heure bleue.
Toutefois, la série prend fin et Jean-Philippe doit faire ses adieux à son personnage, après près de 5 ans. Lors d’une entrevue avec le magazine 7 jours, il raconte ses sentiments mitigés à l’idée de quitter Raphaël.
Voici ce qu’il a dit à ce sujet:
« Il m’a offert une plus grande visibilité et m’a permis d’entrer plus sérieusement dans le salon des gens. Je suis quelqu’un d’assez réservé dans la vie, et Raphaël est mon opposé. Dans la série, il arrive et il prend toute la place. Il veut qu’on le regarde et assumer ça devant une caméra, ç’a été un beau défi. Ça m’a permis de repousser mes limites sur tous les plans en tant qu’interprète. En même temps, c’est un deuil, parce que je me suis beaucoup attaché à ce bonhomme-là. J’ai même gardé sa bague en souvenir de ce personnage. »
Jean-Philippe avoue également avoir de la difficulté à tourner la page :
« […] je suis quelqu’un de nostalgique et que je déteste les fins. J’ai eu un deuil à faire et j’ai eu des petites larmes lors de la dernière journée de tournage. Je vais m’ennuyer de ce personnage et de tourner avec cette belle équipe de comédiens. Mais avec l’expérience, j’apprivoise tout ça, et ça se passe un peu mieux. »
Il se remémore ses premiers moments sur le plateau de L’heure bleue :
« […] j’étais tellement nerveux et stressé, mais j’étais bien préparé. Je me souviens que j’ai commencé à méditer la veille de la première journée de tournage. J’étais angoissé de me retrouver avec des piliers comme Céline Bonnier, entre autres. Il y avait du bon et du mauvais stress, et je pense qu’il fallait juste plonger tête première. Ma première scène se déroulait dans la cuisine avec Sylvie Moreau, et c’était une scène de retrouvailles dans la maison Boudrias. »
Le rôle de Raphaël est celui qui a fait connaître Jean-Philippe Perras par les Québécois, un aspect qui touche encore Jean-Philippe à ce jour :
« Les gens me reconnaissent désormais, mais ce n’est pas trop fou et je ne crée pas de commotion quand je me déplace. Mais ça me touche d’entendre parfois un: «Hey, c’est notre Raphaël!» J’aime ça, parce que ça veut dire que les gens embarquent, qu’ils croient au personnage. On ne se le cache pas, c’est aussi un métier d’ego et c’est flatteur d’être reconnu. À partir de là, il faut faire la part des choses. Je garde en tête que mon métier, ce n’est pas d’être reconnu, mais bien de rendre avec le plus de justesse et d’authenticité possible les personnages qu’on me confie. Ce qui m’intéresse de ce métier, ce n’est pas la reconnaissance et la popularité. Je ne suis pas non plus le gars qui court le plus les tapis rouges. Je ne carbure pas à ça. La popularité me fait même un peu peur; si je vais là-dedans, je vais me perdre. »
Heureusement, L’heure bleue n’était pas le seul projet qui occupait Jean-Philippe. Lorsque les tournages ont recommencé au moment où les règles sanitaires se sont assouplies, il a tourné Piégés et Nuit blanche et L’heure bleue en parallèle. Au printemps, il a également lancé son premier album, Le magnifique, faisant partie de Gustafson, son projet musical.
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Source : Le magazine 7 jours