Gildor Roy, bien connu sous le nom du commandant Daniel Chiasson, est l’un des personnages les plus aimés de la série District 31. Toutefois, ce n’est pas seulement à l’écran que le comédien derrière ce rôle marquant touche les Québécois…
Paul Arcand, derrière le micro de l’émission Puisqu’il faut se lever sur les ondes du 98,5 FM, raconte un geste posé par Gildor Roy qui est à son image. Pour se faire, il a invité Gilles Charest, pour raconter l’histoire de son fils Éric. Éric est âgé de 45 ans et il est atteint d’une déficience intellectuelle. Ce dernier s’est pris d’amour pour la série District 31 et particulièrement le commandant Daniel Chiasson. Gilles partage donc l’histoire touchante concernant son fils et Gildor Roy, à lire ci-dessous :
« C’est un enfant – je dis enfant même s’il a 45 ans – qui est très social, qui aime les gens et quand on a commencé à écouter District 31, il est tombé en amour avec le commandant Chiasson. Et nous on demeure pas loin des studios MELS, où est tournée la série. L’automne dernier, on passait à côté et Éric a vu Gildor Roy dehors alors il m’a crié d’arrêter et il est parti vers la clôture pour l’appeler, mais en fait c’était plutôt crier.
Et là Gildor s’est approché et il lui a parlé pendant une bonne quinzaine de minutes. Éric lui a dit qu’il écoutait la série, ils ont échangé, et Éric lui a expliqué qu’il faisait des autos à coller miniatures et qu’il lui ferait une auto de police et qu’il viendrait lui porter. Gildor l’a félicité, l’a remercié, tout en l’incitant à revenir le voir pour lui porter l’auto de police.
En décembre, Éric s’est pointé aux studios MELS, Gildor est sorti, ils se sont parlé un bon 15-20 minutes, Éric lui a remis l’auto de police et Gildor lui a dit qu’il la mettrait sur sa tablette et donc qu’Éric pourrait la voir quand il écoute l’émission. On la voit à toutes les émissions, on la voit très très bien.
La suite de l’histoire ci-dessous
Et là il lui a dit de revenir le voir au mois de mars. Donc lundi dernier, on s’est rendu aux studios, Gildor l’a fait rentrer, il lui a fait visiter tous les studios, et comme il tournait des scènes, il lui a proposé de rester en silence et de regarder le tournage. Après ça il l’a amené dans son studio, il a parlé un bon 15 minutes avec. Il s’est informé de ce qu’il faisait, d’où il travaillait. Et avant de partir il lui a remis un mot et une tasse de District 31.
Éric était vraiment, vraiment heureux. Il a raconté ça à tout le monde, il a appelé ses soeurs, ses oncles, il en parlé toute la soirée. »
Ce que Gilles Charest ne savait pas, c’est que Gildor Roy était sur la ligne également. Après avoir entendu l’intégralité du récit, l’acteur raconte sa version des faits :
« Je ne sais pas quoi dire, Paul. Je n’ai pas fait ça pour faire une entrevue à ton show. Qu’est-ce que tu veux faire devant autant de pureté et de bonté? C’est exceptionnel ce qu’on a vécu avec District, alors c’est la moindre des choses d’en rendre un peu.
Mais là, je veux juste que ça soit clair, il n’y en a pas d’autre tasse. Appelez-moi pas. Venez pas sur le bord de la clôture pour avoir une tasse.
Il m’a fait une auto, mais il fait un autre cadeau aussi. Il a fait un espèce de cadre en métal super bien fait avec une photo dedans et ça c’était pour Vincent-Guillaume Otis et c’est une photo de moi. Et Vincent-Guillaume n’était pas là alors quand il est arrivé, je lui ai dit qu’Éric lui avait fait un cadeau. Mais là il pensait que c’était moi qui lui faisait une joke. Mais pour Éric, c’était important que Vincent ait une photo de moi. »
C’est ce genre de témoignage qui nous fait encore plus aimer Gildor Roy!
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Source : l’émission Puisqu’il faut se lever