Alors que les finales peuvent diviser les téléspectateurs, certains sont si bien écrites que les avis sont unanimes!
Les Québécois ont été très émus de la finale de l’émission d’Une autre histoire. Le moment qui a particulièrement touché le public est celui de la mort d’Anémone, jouée par Marina Orsini. Cette dernière rend son dernier souffle, entourée de ses proches…
Des tonnes d’internautes ont laissé savoir qu’ils n’ont pas pu s’empêcher de pleurer à la vue de cette scène. Suite au nombre de commentaires laissés, Richard Therrien du journal Le Soleil a contacté l’autrice Chantal Cadieux pour discuter de la finale.
Ébahie, cette dernière se confie sur cette vague d’amour qu’elle a reçu :
« Je ne pensais pas que ça aurait autant d’impact »
Elle continue en disant pourquoi, selon elle, les téléspectateurs ont autant été touchés par la finale :
« Les gens ont aimé voir qu’ils seraient tous heureux et qu’ils ne se lâcheraient pas. Ça a touché à plein d’émotions, qui ont été refoulées ou exacerbées pendant cette pandémie. Pleurer en gang, c’est très salvateur. Ça fait du bien »
En effet, les restrictions dues à la COVID-19 ont empêché de nombreuses personnes de dire au revoir à leurs proches comme il se doit…
Chantal explique son choix de montrer Anémone entourée de ses proches :
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« Quand on vit un deuil et qu’on n’est pas seul, il y a quelque chose de tellement apaisant. Il y a un poids de moins. Je tenais à montrer les enfants d’Anémone, regroupés dans le lit en lisant le cahier de leur mère et qui se soutiennent. »
Il y a de cela quatre ans, aux débuts d’Une autre histoire, l’aide à mourir n’était pas envisageable pour les personnes atteintes d’Alzheimer. Les choses sont différentes aujourd’hui, mais tout n’est pas rose.
Chantal Cadieux a toujours été vocale quant à cette réalité et elle conclue l’entrevue avec ces mots qui font réfléchir :
« J’ai toujours trouvé que c’était une cause importante et essentielle, surtout quand on sait qu’il n’y a pas de guérison possible. Si je peux avoir apporté un petit grain de sable dans la montagne à gravir pour s’y rendre, tant mieux. C’est un droit fondamental. »
Voyez ci-dessous des images de la finale d’Une autre histoire :
