Le plus récent épisode de STAT a fait beaucoup réagir alors que le fils de Véronique Cloutier et Louis Morissette est débarqué dans la série mardi soir.

C’est dans la peau de Loïc que le public a pu voir Justin au petit écran.

À part la présence de Justin Morissette qui a créé de nombreux commentaires, l’histoire entourant son personnage et celui de William Delisle (Xavier Rivard-Désy) a fait énormément jaser les fans.

Loïc et William se sont introduits du vin de la vessie dans le but de l’uriner au moment d’un souper avec des hommes d’affaires.

Une situation qui n’a laissé personne indifférent et on peut le comprendre.

C’est très tordu comme scénario et plusieurs ont été traumatisés d’apprendre qu’une intrigue de la sorte est survenue menant à l’hospitalisation de William.

(La suite de l’article est ci-dessous)

Une scène perturbante que plusieurs auraient aimé ne pas voir.

Cela dit, le Dr Alain Vadeboncoeur a fait une sortie sur les réseaux sociaux mardi soir après l’épisode de STAT pour clarifier un élément précis.

Un jeune homme a voulu arrêter sa production d’urine donc il s’est injecté une importante dose de cortisone.

Voici la publication du Dr Vadeboncoeur à ce sujet :

« Dans l’épisode de mardi de STAT, un jeune homme pousse la recherche de revenu à un niveau dangereux et plutôt tordu : dans le but de couper la production d’urine, il s’est administré une mégadose de cortisone pour ralentir la formation d’urine… et ainsi remplir sa vessie de vin en évitant de le contaminer avec un surplus d’urine ! 😬
Cette idée aussi étrange que risquée le mènera à l’urgence dans un état marqué d’agitation, avec des signes vitaux instables et un bilan hormonal perturbé, en plus de souffrir d’une obstruction de la vessie.
La cortisone (plus exactement les glucocorticoïdes de synthèse, comme la prednisone ou la dexaméthasone) représente une classe de substances puissantes, proches du cortisol naturel produit par nos glandes surrénales — qui est l’hormone de stress !
À faible dose et généralement sur une courte période, la cortisone est utilisée pour contrer l’inflammation propre à plusieurs difficultés de santé. Mais à dose massive, elle cause parfois des problèmes un peu partout dans le corps, y compris dans le cerveau.
Le patient peut alors développer une psychose stéroïdienne, une complication connue des mégadoses, qui se manifeste par une agitation, de l’insomnie, des idées délirantes, des hallucinations. Tout ça parce que le cortisol influence de nombreux circuits neuronaux, dont ceux qui régulent l’humeur et la perception.
Ajoutez à cela une tachycardie (cœur rapide), une hypertension artérielle, des sueurs, une rougeur du visage — toutes provoquées par la stimulation des récepteurs s’activant sous l’effet des dérivés de la cortisone, et aussi une baisse de l’excrétion de sodium et d’urine par leur effet sur le rein.
Comme on l’a vu, le dosage du cortisol (l’hormone sécrétée par les surrénales) est effondré. C’est qu’en inondant son corps de substituts de cortisone, un message d’arrêt est envoyé aux glandes surrénales, du genre : « arrête de produire du cortisol, il y en a trop ! ».
Ce phénomène de suppression touche tout l’axe entre l’hypothalamus (la centrale de commande du bas du cerveau), l’hypophyse (la glande maitresse qui répond aux instructions de l’hypothalamus) et les glandes surrénales peut durer plusieurs jours.
Quant à l’usage de cortisone sur de très longues périodes, il est fortement à déconseiller, parce qu’il provoque potentiellement une fonte musculaire, une prise de poids, une ostéoporose, une atrophie cutanée, un diabète, une fragilisation des os, des ulcères gastroduodénaux, et une immunosuppression exposant à des infections graves.
La cortisone reste un outil médical puissant, mais doit uniquement être utilisée sous prescription, pour des problèmes sérieux comme les maladies auto-immunes, les allergies sérieuses, l’asthme sévère, certaines formes de cancer ou encore un choc septique. Si c’est parfois un traitement de fond ou de crise, en aucun cas, ce n’est un produit récréatif ou cosmétique.
Quant à l’idée de s’introduire du vin dans la vessie avec une sonde urinaire, on comprend qu’elle est extrême : bien qu’elle soit assez étanche, il ne s’agit pas d’une gourde, ce type de manipulation entraîne un risque élevé de traumatisme urétral (le conduit entre la vessie et l’extérieur) ayant ici causé un saignement et un blocage, d’hémorragie et de cystite (infection bactérienne).
Bref, le vin se boit au verre et se sert à partir de la bouteille, bien sûr avec modération. »

Les interventions d’Alain Vadeboncoeur sont toujours pertinentes après la diffusion d’un épisode de STAT.

Il aide les fans de l’émission à comprendre des techniques médicales qui ont été abordées dans la série.

Pour revenir à Justin Morissette, celui-ci a fait ses débuts dans la série de l’autrice Marie-Andrée Labbé et les réactions ont été nombreuses.

Plusieurs ont trouvé que le fils de Véronique Cloutier est un bon comédien et qu’il a bien joué son rôle.

Ce sera intéressant de voir si Justin Morissette pourra obtenir un nouveau rôle dans une autre émission de télé.

En tout cas, il n’a pas déçu les fans en tant qu’acteur.

Puisqu’il est question de la famille Cloutier-Morissette, rappelons que Louis Morissette sera sur scène à Brossard le 30 octobre prochain avec son spectacle Sous pression.

Voici la publication qu’il a partagée mercredi matin :

Photos : Page de STAT et page de Louis Morissette