La docteure en nutrition et chroniqueuse Isabelle Huot a brisé le silence à son tour et a dénoncé avoir subi de la violence conjugale. Sans le nommer par peur de représailles, Isabelle laisse savoir que ces quatre années de violence se sont produites alors qu’elle était en couple avec un homme « très connu ».

Isabelle Huot partage sur sa page personnelle son témoignage :

« La violence conjugale, ça nous touche toutes et tous de trop près. J’ai personnellement vécu 4 ans avec un homme violent tant physiquement que psychologiquement. Ces hommes sont si manipulateurs qu’on a du mal à les laisser malgré l’énorme souffrance que l’on vit. Cet homme connu était louangé de tous, par contre, dans l’intimité, il m’abaissait constamment, tant sur mon physique que mes performances professionnelles. En prime, le nombre de fois qu’il m’égorgeait en m’accotant au mur et qu’il passait le couteau sous la porte quand je m’enfermais dans la salle de bain… Il a fallu que je découvre sa 2e vie, et oui son autre femme officielle, pour le laisser définitivement. J’ai eu si peur en le laissant car les menaces de mort étaient quotidiennes….

Aujourd’hui, j’ajoute ma voix pour dire non à la violence entre partenaires intimes et pour signifier mon appui aux victimes en disant #UnePourToutes!

Si vous avez besoin d’aide, SOS violence conjugale est disponible 24h sur 24 et 7 jours sur 7, au 1 800-363-9010 et sur www.sosviolenceconjugale.ca

Si vous souhaitez faire une différence avec moi, les t-shirts « une pour toutes et « un pour toutes » sont disponibles sur www.omakou.com, au profit de SOS violence conjugale. »

En raison de la pandémie, le contexte est particulièrement difficile pour les gens victimes de violences conjugales. Il a été rapporté que SOS violence conjugale a reçu près de 41 000 appels en 2020-2021, alors que le nombre d’appels était autour de 33 000 l’année auparavant. De plus, il y a eu 13 féminicides depuis janvier, un nombre record pour cette date…

Claudine Thibaudeau de chez SOS violence conjugale rappelle d’être vigilant dès les premiers signes, aussi « petits » qu’ils soient :

« En ce moment, il y a encore beaucoup de banalisation. Quand un conjoint envoie un texto menaçant, on a le réflexe de dire que ce n’est pas violent alors que ce l’est. »

Une fois de plus, Si vous êtes victime de violence conjugale, contactez SOS violence conjugale dès maintenant au 1 800-363-9010.

Bravo à Isabelle de raconter son histoire et bon courage à tous et à toutes avec des expériences similaires.

Voyez l’intégralité de la publication ci-dessous :

Découvrez des photos d’Ingrid St-Pierre et sa famille en vacances dans la région de Témiscouata-sur-le-Lac :

Ingrid St-Pierre profite de ses vacances avec ses deux enfants

Source : La page de Isabelle Huot