Le passage de Jean Chrétien à Tout le monde en parle ce dimanche a laissé personne indifférent. Il en est de même pour la journaliste Sophie Durocher du Journal de Montréal. Alors que plusieurs ont écorché Jean Chrétien pour ses propos, elle s’en prend plutôt à Guy A. Lepage dans sa chronique Quand Chrétien dit des chrétienneries, pour la lire en entier CLIQUEZ ICI…
Tout d’abord, Sophie Durocher ne partage pas l’opinion de l’ancien premier ministre Jean Chrétien. Elle est plutôt en colère que Guy A. Lepage l’a laissée s’exprimer autant et aussi librement, surtout par rapport aux pensionnats… Guy A. a interrogé Jean Chrétien à savoir ce qu’il connaissait sur cette situation alors qu’il était premier ministre ou ministre des Affaires indiennes et la conversation a tourné au monologue de sa part. Ce dernier a raconté sa propre expérience, complètement différente de ce à quoi Guy A. Lepage faisait référence, soit dit en passant, dans les pensionnats :
« Les pensionnats, c’était connu. J’ai été pensionnaire, moi, de l’âge de 6 ans jusqu’à l’âge de 21 ans. Alors j’en ai mangé des fèves au lard et du gruau. C’est sûr que c’est dur la vie de pensionnaire, extrêmement difficile […] C’était dur, mais mes parents insistaient pour qu’on alle [sic] à l’université et il fallait le faire. »
Sophie Durocher critique que Guy A. Lepage ne soit pas intervenu pour dire à Jean Chrétien que sa réponse à la question n’avait aucun lien.
Ensuite, l’animateur de TLMEP pose la question suivante :
« On a appris récemment que toute l’histoire de fosses communes, d’agressions sexuelles, d’assassinats, d’abus, ça se passait dans les années 70. J’imagine évidemment que vous le saviez pas, mais comment vous avez réagi ? »
Le mot « évidemment » résonne auprès de Sophie Durocher qui soutient que la question était biaisée. Anaïs Favron, dans le rôle de Fou du roi, renchérit :
« Mais vous avez jamais entendu parler d’histoires dans les pensionnats autochtones ? Y avait même pas de rumeurs du tout, du tout ? »
Encore une fois, Jean Chrétien parle de sa propre expérience dans les pensionnats, de façon plus que maladroite par ailleurs :
« Non, d’ailleurs, moi, je n’ai jamais eu un problème. Je devais être pas joli, petit garçon, j’imagine. Mais j’ai jamais entendu parler de ça les huit ans où j’ai été au collège. »
Un grand saut fait par Jean Chrétien d’associer la beauté physique et le fait d’être victime d’agressions ou non…
Guy A. Lepage conclu « l’échange » avec ces quelques mots : « Ben tant mieux pour vous, en fait. »
Alors que Guy A. Lepage est l’une des personnalités les plus aimées, de nombreux Québécois se trouvent en accord avec la chronique de Sophie Durocher… Et vous?!?
En lien avec l’article, découvrez ci-dessous des photos de Guy A. Lepage, sa conjointe Mélanie Campeau et sa fille Béatrice lors des prix Gémeaux 2021 :
Guy A. Lepage foule sur le tapis rouge avec sa blonde et sa fille de 11 ans qui a grandi
Sources : la page de Sophie Durocher et Guy A. Lepage et le Journal de Montréal