Hier soir avait lieu le tant attendu Gala Québec Cinéma. Cette soirée est une cérémonie de récompenses cinématographiques qui honore chaque année l’excellence du cinéma québécois par la remise des tant convoités prix Iris.

Autrefois connu sous le nom de la Soirée des prix Jutra, ce gala crée en 1999 par Québec Cinéma est diffusé sur les ondes de ICI Radio-Canada depuis 2003.

Sur le tapis rouge, les vedettes défilaient dans des tenues toutes aussi sublimes les unes que les autres. C’est d’ailleurs la robe de Mélissa Désormeaux Poulin qui a énorméement retenue l’attention.

Bien que la soirée du Gala Cinéma Québec se soit bien déroulée, le populaire chroniqueur de La Presse, Hugo Dumas, a souligné un énorme malaise. Durant la soirée, il y a eu un hommage au grand cinéaste André Forcier, l’un des plus grands réalisateurs du Québec. Pourtant, son discours a crée un grand vide dans la salle. Voici la critique d’Hugo Dumas:

«Le réalisateur de 70 ans, qualifié d’enfant terrible du cinéma d’ici, a lu ses feuilles sur un ton monocorde pendant plus de trois minutes, ne regardant jamais la salle. Comment décrire ce moment de télé ? Ordinaire, pour demeurer poli.

Derrière lui, plusieurs de ses comédiens favoris fixaient le vide. Pas très réussi, cet hommage, ni très senti. À la fin de son discours peu enflammé, André Forcier a tout de même été élégant en déclarant : « Courez voir le dernier Arcand, c’est notre plus grand. »
Il n’est malheureusement pas le seul à avoir trouvé le discours de M. Forcier vide d’émotions. En effet, Richard Therrien, chroniqueur pour le journal Le Soleil, a dit ceci:
«L’«hommagé» de la soirée, André Forcier, n’est pas un tribun, mais son cinéma est puissant et singulier, et on le sentait en revoyant les extraits de ses films. «Vous empiétez sur mon temps», a-t-il dit sur un ton bourru pour faire taire les applaudissements et lancer un discours tout sauf enjoué, égal au personnage. «Mes fils n’arrêtent pas de triper sur tes films, mon estie», a-t-il envoyé à Robert Morin. Deux conseils en terminant : «Au cinéma, il faut être plus intelligent que le problème. Deuxio : les idées passent par les émotions, pas le contraire.»
Et vous, comment avez-vous trouvé André Forcier? Voici le fameux discours qui fait tant réagir:
Photo: Gala Québec Cinéma
Source: La Presse/ Le Soleil