Depuis l’élection du président Donald Trump en 2016, un sujet qui fait énormément jaser est la confiance du public envers les médias.

C’est dans sa plus récente chronique du Journal de Montréal que Mario Dumont critique haut et fort ses collègues journalistes américains.

Il ne mâche pas ses mots et clairement, il est très en colère contre les grands médias américains… Voici ce qu’il avait à dire: « Si j’avançais l’hypothèse que des journalistes bien confortablement installés en milieu urbain à New York ou à Washington se sont installés dans le confort de leurs certitudes. Si j’avançais qu’ils se sont pris eux-mêmes au jeu de donner des leçons aux citoyens de toutes les régions du pays sur les bonnes façons de penser dans les cafés branchés. 

Si j’avançais qu’ils ne savent même plus ce que vivent des milliers de citoyens de leur pays pour qui la vie est dure. Coupés radicalement de leur base. Ce qui est fascinant, c’est qu’après quelques années, aucune introspection ne soit amorcée. Ils sont certains d’avoir raison, victimes d’un monde défectueux. Ils ne se rendent même pas compte que Trump va passer… et leur problème va rester. »

« Les médias américains doivent se mettre les yeux devant les trous. Une proportion inimaginable de la population ne les croit plus. Même lorsqu’ils rapportent professionnellement et rigoureusement les faits, le public se méfie ou part à rire. Fake news. Des nouvelles inventées ou arrangées pour essayer de manipuler le peuple. Voilà ce que tant de gens voient.

Les médias jouent aux victimes. Ils sont victimes du gros démagogue Donald Trump. Ils sont victimes de la montée du populisme dans le monde. À la limite, ils sont victimes de devoir s’adresser à un peuple de sombres ignares. La même réaction qu’un restaurant en faillite qui accuserait les papilles gustatives défectueuses de tous ses clients potentiels. »

Et vous, partagez-vous les propos de Mario Dumont?

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Photo: Mario Dumont