Le producteur, réalisateur, comédien et scénariste québécois Simon-Olivier Fecteau vit présentement un grand deuil.

En effet, c’est le père de son amoureuse qui est décédé dans les derniers jours à l’âge de seulement 52 ans…

Il a décidé de lui rendre hommage sur sa page Instagram en publiant un poignant texte et une série de magnifiques photos. C’est réellement touchant, les-voici:

«Les corridors d’hôpitaux se ressemblent tous. 
Celui-ci est à Athène, en Grèce. 
On y voit deux filles qui viennent de perdre leur papa. 
Une de ces deux filles est ma copine Eduina, l’autre est sa soeur Bora.

Depuis le dernier mois, elles sont restées au chevet de leur père mourant.

Cette semaine, à 52 ans seulement, Arben a succombé à son cancer. 
Je l’ai rencontré pour la première fois l’hiver dernier, on ne parlait pas la même langue. La première chose qu’il m’a demandé est si je jouais aux dominos. 
Il a enchaîné en me demandant quelles étaient mes intentions avec sa fille.

Arben était plus grand que nature. Il adorait sa femme, ses enfants, ses amis et le peuple Albanais.

Il se faisait des amis partout où il allait. Preuve à l’appui, une soixantaine de personnes sont venus le visiter durant son hospitalisation. Le personnel se demandait s’il n’était pas un diplômate ou une vedette. 
Il installait des portes et fenêtres. 
Son histoire n’est pas unique, le cancer ne discrimine pas. Il s’attaque aux vieux comme aux jeunes, et cette scène tragique se vit à chaque jour, partout dans le monde.

Aujourd’hui, je veux célébrer la vie d’un homme qui a-do-rait vivre. Tellement qu’il a quitté son pays natal, sa maison, son peuple, pour offrir une vie meilleure à sa famille en Grèce, car l’Albanie était en guerre.

Mes pensées sont avec toi Arben. 
Et avec ta femme et tes filles qui viennent de perdre l’homme de leur vie. 
Maintenant, je vais apprendre à jouer aux dominos, promis.»

 

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Les corridors d’hôpitaux se ressemblent tous. Celui-ci est à Athène, en Grèce. On y voit deux filles qui viennent de perdre leur papa. Une de ces deux filles est ma copine Eduina, l’autre est sa soeur Bora. Depuis le dernier mois, elles sont restées au chevet de leur père mourant. Cette semaine, à 52 ans seulement, Arben a succombé à son cancer. Je l’ai rencontré pour la première fois l’hiver dernier, on ne parlait pas la même langue. La première chose qu’il m’a demandé est si je jouais aux dominos. Il a enchaîné en me demandant quelles étaient mes intentions avec sa fille. Arben était plus grand que nature. Il adorait sa femme, ses enfants, ses amis et le peuple Albanais. Il se faisait des amis partout où il allait. Preuve à l’appui, une soixantaine de personnes sont venus le visiter durant son hospitalisation. Le personnel se demandait s’il n’était pas un diplômate ou une vedette. Il installait des portes et fenêtres. Son histoire n’est pas unique, le cancer ne discrimine pas. Il s’attaque aux vieux comme aux jeunes, et cette scène tragique se vit à chaque jour, partout dans le monde. Aujourd’hui, je veux célébrer la vie d’un homme qui a-do-rait vivre. Tellement qu’il a quitté son pays natal, sa maison, son peuple, pour offrir une vie meilleure à sa famille en Grèce, car l’Albanie était en guerre. Mes pensées sont avec toi Arben. Et avec ta femme et tes filles qui viennent de perdre l’homme de leur vie. Maintenant, je vais apprendre à jouer aux dominos, promis.

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Photo: Simon-Olivier Fecteau