Le dossier d’Éric Salvail continue de faire énormément parler. L’ex animateur a été acquitté des accusations dans la journée du 18 décembre après des mois de procès.

Cette décision a fait énormément réagir aux 4 coins du Québec. On pouvait lire plusieurs commentaires qui mentionnaient qu’on ne devait plus faire confiance au système de justice… Surtout après que le même verdict ait été rendu dans le dossier de Gilbert Rozon.

Le journaliste bien connu Yves Boisvert a publié un article appelé « Un homme chanceux » en parlant d’Éric Salvail dans La Presse dans les dernières heures.

Selon Boisvert, Éric Salvail a été chanceux d’être acquitté après avoir fait un témoignage « aussi catastrophique ».

Disons que son opinion est assez claire concernant la situation…

Voici quelques passages que l’on peut lire du texte dans La Presse:

« Rozon, dans sa version bizarre, prétendait que la plaignante était consentante. Salvail, lui, pensait avoir trouvé une défense encore plus imparable : l’alibi. Il n’était pas là ! Ça ne pouvait pas avoir eu lieu, vu qu’il ne travaillait même plus à Radio-Canada au moment des faits. 

Et d’ajouter : je ne suis pas homme à faire ce genre de choses. Je n’agresse pas les gens, moi ! Une immense gaffe qui normalement aurait dû le couler. D’un coup, il mettait en jeu sa réputation. Dans notre système, on ne peut pas prouver qu’un accusé est « le genre de personne » à commettre un crime. On doit prouver qu’il a commis le crime x dont on l’accuse. La règle connaît une importante exception : si l’accusé lui-même plaide sa bonne réputation, la poursuite peut venir le contredire.

Et contredit, il l’a été.

Trois personnes sont venues en contre-preuve montrer qu’en effet, Salvail était exactement « ce genre de personne ».

Se faire ainsi détruire dans une contre-preuve [Comme c’est le cas de Salvail] est généralement fatal. Il ne s’agit pas ici d’une question d’interprétation. On ne se demande pas quelles étaient les vraies intentions. Si le consentement existait, s’il a été exprimé, si le rapport était ambigu, etc. Non ! C’est archisimple.

Salvail dit : 1) je n’étais pas là ; 2) jamais je ne ferais ça de toute manière », ajoute-t-il, précisant que ce type de tactique engendre habituellement un verdict de culpabilité.

[…]

Pourquoi, alors, n’est-ce pas arrivé ?Parce que le juge ne pouvait pas se contenter de trouver l’accusé menteur pour le condamner. Il fallait qu’il puisse s’appuyer sur le reste de la preuve. Et le reste de la preuve, c’était le témoignage de Donald Duguay. Or, il ne le trouve pas fiable », résume le chroniqueur au sujet des raisons qui ont poussé le juge à acquitter Éric Salvail. 

Pourquoi ? Parce que quand il se trompe sur les évènements, survenus il y a 27 ans, il ne veut pas l’admettre. Il prétend qu’il est certain de choses qui ne se sont pas passées. Il en met trop. Peut-être de peur de ne pas être cru, justement, ou pour ne pas laisser paraître des faiblesses. Peut-être pour se mettre à l’abri du doute ? »

Disons que le dossier d’Éric Salvail n’a pas fini de faire couler de l’encre… C’est par contre le 2e journaliste à sortir publiquement contre Salvail depuis 24h.

À voir en lien, Éric Salvail vend maintenant sa luxueuse maison sur le bord de l’eau en Floride pour 2 500 000$… Et que dire de la chambre des maîtres. À voir ci-dessous:

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Source: La Presse

Photo: Page de Éric Salvail