C’est dimanche soir dernier qu’avait lieu le Gala de l’Adisq en direct de la salle Wilfrid Pelletier à Montréal.
Encore une fois cette année, c’est l’humoriste Louis-José Houde qui était en charge de l’animation et il avait préparé un discours d’ouverture qui a beaucoup fait jaser!
Hier, la populaire chroniqueuse du Journal de Montréal Sophie Durocher sortait un article choc contre les artistes québécois. Dans sa chronique, elle fait référence au scandale de la semaine dernière, lorsqu’on apprenait que le grand patron d’Air Canada ne parle pas français. En effet, il mentionnait même ne pas en avoir de besoin, même s’il habite à Montréal.
Dans la chronique de Sophie Durocher, on peut lire ceci:
«Vous souvenez-vous de cette époque, pas si lointaine, où les artistes québécois étaient les plus grands défenseurs du français ?
C’étaient eux qui protégeaient notre culture, toujours prêts à nous défendre bec et ongles contre ceux qui nous crachaient au visage. Cette époque est révolue : dimanche soir, au gala de l’ADISQ, personne n’a dit un seul mot sur l’unilinguisme du PDG d’Air Canada. Silence radio.»
«Coudonc ! Les artistes québécois de 2021 ont-ils oublié de se faire pousser une colonne vertébrale ?»
(suite de l’article ci-dessous)
«À une autre époque, si un gala avait eu lieu après une semaine de controverse durant laquelle tous les commentateurs et toute la classe politique avaient dénoncé un affront au fait français, tous les artistes seraient montés sur scène pour clamer haut et fort que le français est non négociable.
Il me semble que quand tu chantes en français dans une province francophone, tu devrais te sentir un tantinet concerné quand le français est attaqué…»
Pour lire sa chronique en entier intitulée Des artistes sans colonne, CLIQUEZ ICI!
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Photo: Radio-Canada et Sophie Durocher
Source: Sophie Durocher, Le Journal de Montréal