Pierre Karl Péladeau

Pierre Karl Péladeau déplace beaucoup d’air sur les réseaux sociaux dernièrement. Il a entre autres publiquement lancé des pointes à Guy A. Lepage à plusieurs reprises dans les derniers mois.

Il semblerait que l’homme d’affaires n’ait pas fini de faire jaser, puisqu’il vient d’annoncer qu’il poursuivait La Presse pour la somme de 500 000$.

Il a révélé ses motifs dans un texte partagé sur sa page Facebook.

Comme dans toutes industries, la concurrence est saine. Elle peut même être inspirante. Elle devient toutefois malsaine et destructrice quand elle dépasse largement les limites de l’acceptable. Les attaques répétées à mon endroit dans les pages de La Presse+, avec l’assentiment de sa direction souvent convertie en père fouettard et fausse détentrice de l’éthique et de la morale, sont monnaies courantes. Toutefois, les dérapages vicieux et sournois des derniers mois sont devenus intolérables parce que certains des messages énoncés visent mes enfants. Je ne peux donc pas rester les bras croisés », admet-il d’emblée.

« Dans ces circonstances, afin que cesse ce machiavélisme malsain, je me dois de m’adresser aux tribunaux du Québec pour que soit sanctionnées ces opérations de dénigrement.

Je m’en doute bien, d’aucuns m’accuseront de vouloir restreindre la liberté d’expression ou d’attaquer la capacité de chroniqueurs et de journalistes à faire correctement leur travail. Je ne serais pas surpris de voir les grands défenseurs de la bien-pensance, à l’image des trolls qui me suivent, se déchaîner ou dépasser les limites du rationnel.

Le principe de la limite est fondamental et s’inscrit dans l’exercice même des droits de chacun. Certes, il peut arriver que des limites soient franchies et que la clémence soit de mise dans certaines circonstances. Elle ne peut toutefois l’être quand un citoyen ou, en l’occurrence, un OBNL de presse à l’origine de dérapages éhontés associés à une véritable volonté de nuire se sert du privilège d’être publié dans un média pour verser dans la mauvaise foi et la profonde mesquinerie.

La concurrence peut permettre bien des choses, mais elle n’autorise personne à attaquer gratuitement qui que ce soit de manière aussi perverse et malveillante. Que ces attaques me visent est une chose, qu’elles visent mes enfants en est une autre.

Disons que cette histoire risque de faire jaser…

Photo: Pierre Karl Péladeau

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